Que faire, que dire ?
Que
faire, que dire un jour quelque chose change
Un texte, des
mots sont lus par hasard ? Etrange.
Une tornade
passe et bouscule tout sur son passage,
Semant le
trouble et le doute, causant un émoi pas
très sage.
«
Aurais-tu envie de lire d’autres textes ?
» dis-je trop vite,
Rougissant en
mon for intérieur, d’avoir
osé m’exprimer.
Demander de
lire un tel érotisme est simplement une invite
Je
n’ai pas le temps de m’inquiéter de
ta réponse, car c’est…
Un OUI,
empreint de sensualité, évoquant la
volupté, mielleux
Un regard
trouble où se lit l’émoi, qui
me fixe au fond des yeux,
Mais tes
joues, s’empourprent, tes yeux brillent provoquant
chez moi
Un doux
frémissement, qui parcourt mon corps, et me met en
émoi.
Je
me remets au travail, mais la concentration n’y est plus,
Difficile de réfléchir, quand on sait que dans
cinq jours, tout au plus
Nous allons être réunis dans un autre
environnement, loin d’ici
L’angoisse me dévore, semant le trouble, inquiet
de ces péripéties.
Car c’est un séjour d’une nuit et deux
jours dont il s’agit.
Quarante huit heures, en tête à tête,
rien que Toi et Moi,
Que faire, que dire, il est trop tard pour reculer, tu souris,
Je ne suis pas à l’aise, que dire, que faire, je
suis aux abois.
Une décharge d’adrénaline, un frisson
le long de ma colonne,
Lorsque tu téléphones, réserves ta
chambre dans mon hôtel, le glas sonne.
Certes je t’ai un peu aidé, mais après
tout je n’ai fourni que le numéro,
Quoi de plus naturel pour moi de ne pas te laisser naviguer en solo.
Dieu, que le temps passe lentement, pour arriver jusqu’au
mardi.
Je dois passer te chercher à cette heure matinale, car je
peux te l’avouer
Un départ aussi tôt, est un moment
supplémentaire ensemble pardi,
Mais perturbé, les explications que je n’ai pas
écoutées, font que je me suis trompé.
Je peste et je râle contre moi, tout ce temps perdu, pour se
rater,
Car je n’ai qu’une crainte, celle que tu appelles
un taxi pour te dépêcher.
J’en prends un en filature, de crainte qu’il
n’aille te chercher,
Mais non, il a fait fausse route, mais en revanche je te trouve. Ouf
rassuré.
Nous prenons place dans le train, en tête à
tête, je savoure cet instant, dans mon coin,
Je suis tendu, veut-elle toujours lire, ces quelques lignes
écrites sans aucun soin?
Je suis curieux de voir l’effet que peut produire quelques
mots,
Je suis impatient de la voir rougir sous la morsure du plaisir des mots.
Au bout de quelques kilomètres, le temps semble
s’être figé, je me languis
Je te redemande en douceur « As-tu toujours envie de
découvrir ma poésie ?
N’as-tu pas peur de rougir ? » La douceur de ton
regard m’irradie,
La bouche sèche, tu réponds, avec le sourire,
« oui et non, j’en ai envie ».
L’ordinateur allumé, au site connecté,
je te laisse la souris,
Après quelques explications, tu entames ta lecture, je
t’espionne
Dès le premier texte, « la chaleur d’un
rêve », le souffle court tu rosis,
Tu me demandes de m’asseoir auprès de Toi, et je
frissonne.
« Inspiration », t’interpelles, je te
sens troublée, émue,
« Te tenir dans mes bras » t’ensorcelle,
tu as le souffle court
« Rencontre » te donne la chair de poule, tu
frémis d’envie
Ta langue passe sur tes lèvres, avec un érotisme
torride
Tu arrives à peine à t’exprimer,
profondément troublée, et encore,
Tu n’as pas encore commencé le tant
désiré chapitre érotique ….
Ton regard débordant de désir, me transmet cette
envie unique
Il me suffirait de me pencher, pour que ta bouche me dévore.
Il me suffirait de te toucher pour que dans mes bras tu
t’abandonnes,
Il me suffirait de te murmurer ces quelques mots pour que tu
t’offres.
Je t’invite à aller lire « ton supplice
», le plus torride, je devine le résultat
J’ai même envie de Te le lire, les yeux dans les
yeux, attention les dégâts.
Tu me regardes et ta main sur la souris, s’apprête
à cliquer, sur le lien,
La mienne s’approche doucement de la tienne,
hésitant, je fuis.
Lorsque tout à coup c’est le noir complet, nous ne
voyons plus rien,
Non ce n’est pas une panne de lumière, mais un
problème de batterie.
Tu es déçue, et agacée,
peut-être frustrée,
Je t’avais prévenue que tu pourrais être
De par les mots tout a fait subjuguée,
Et de par le personnage tout à fait
envoûtée.
La gorge sèche, je te demande, sans hésiter
« Aurais tu envie ce soir de continuer à les lire,
Aimerais-tu plutôt que, ce soit à moi de te les
conter ? »
Tu te tournes vers moi, le désir dans les yeux, un sourire
Le visage
empourpré, la respiration rapide,
Le regard
brûlant, les mains crispées,
La bouche
entrouverte, ta langue humide
Passe sur tes
lèvres, par le désir,
desséchées.
«
Cela me fait de l’effet, je me sens frissonner,
Si en plus tu
dois me les murmurer
J’aurai
beaucoup de mal à me contrôler
Prends tes
responsabilités, te sens tu prêt
à assumer ? »
Musique:
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créée le Vendredi, 1er Novembre 2002
Révision : dimanche 11 janvier 2009 23:38:22 +0100.
Auteur
des textes : Concepteur du
site: GRZ