As-tu envie de connaître la douceur,
Et la moiteur violente d’un orage ?
Veux-tu connaître à ton heure et en douceur
La chevauchée des anges sur les nuages ?
Veux-tu sentir, ces douces choses que tu vas lire,
Et qui vont te donner l’envie de frémir ?

Imagines-tu une douce nuit câline
La chaleur, l’odeur d’une lutte coquine ?
Cette idée te donne t’elle
l’étincelle
Qui enflamme ton cœur et ton corps, ma belle ?

Vois-tu nos deux corps nus étroitement
Enlacés ensemble, comblés de plaisir ?
Rien ne peut nous séparer, si ce n’est le
désir.
Remémores toi ces délicieux moments.

D'abord les doux baisers, légers tels
une plume,
Sur ton visage, tenu tendrement entre mes mains
Nos lèvres se sont rencontrées, sous la lune,
Mes mains se sont envolées, et cherchent leur chemin

Brutalement, notre passion s’est
embrasée.
Dans tes yeux, je pouvais voir, ta faim, ton désir.
Ton corps se lance impérieux sur les pentes du plaisir.
Et frémit sous mes doigts intrépides,
délurés.

Vous vous trouvez à
côté de moi sur le
lit,
Votre corps aussi étroitement que peut être.
Alors j'ai senti le ravissement exotique
Pendant que lentement vous me présentiez.

Accomplir ainsi était notre amour qui
nuit.
Nous avons su que notre amour était pour vrai.
Il était très difficile de cacher notre joie et
extase exaltées.
Maintenant nous aurons cette mémoire précieuse
Aussi longue que nous tous les deux vivrons.
Nous partagerons nos douleurs et bonheur,
Et tout l'amour que nous devons donner.

Les bougies vacillent et
révèlent,
Ton corps brûlant du feu du désir,
Ta présence ici tout contre moi,
Alimente et augmente l’ardeur de mon désir.

Dans cette forme de coupelle, dépose
Ton visage au creux de mes mains,
Le regard fixe et trouble de tes yeux,
Le contact de nos lèvres,
La chaleur de ta bouche,
La douceur de tes cheveux,
L’ivresse que procure ton odeur.

Notre faim de l’autre s’accroit
à
l'intérieur.
Mes doigts, qui tracent un chemin sur ta poitrine,
Peuvent sentir le galop de ton cœur,
Et découvrir l’emballement de ton souffle.

Rien ne nous sépare,
Aucune couche, entre nous,
Peau contre peau,
Chaleur alliée à moiteur.

Quelle vue merveilleuse,
Mais par où commencer ?

Je ne peux m’empêcher de me
délecter
Du délicieux goût salé de ta chair
humide,
Mes mains se déplacent lentement, timides
Sous ces caresses douces que tu sembles aimer.

Ma langue ne peut se retenir d’aller
explorer,
Cette rose parfumée du plus divin parfum.
Ma langue ne peut que se hâter de la butiner
Et d’en frôler et lécher le pistil
érigé.
Ma langue ne peut éviter de se délecter
De son délicieux nectar, que c’est divin !

Tu ne veux pas en terminer là.
Et tu décides de suivre cette voie.
Devant le signe de vitalité
Qui se dresse droit devant Toi.
Ton désir s’accroit
Du besoin de me dévorer.

Gourmande, tu abaisses ta tête
Vers ce lieu d’excitation, encouragée
Par les soupirs s’échappant de mes
lèvres
Le visage transformé par le plaisir partagé.

Le supplice de Tantale !
Espiègle, tu te fais désirer
Mutine, taquine, coquine,
Tu te lèches les babines
Tantôt effleurant, tantôt léchant,
Tantôt embrassant, tantôt suçant
De tes lèvres chaudes et douces,
Les mouvements rythmés de ta bouche,
Ta langue ne reste pas sur la touche,
Expédiant mes sens vers la félicité.

Je peux sentir la chaleur de ton ventre,
Qui irradie mon visage enfoui entre tes cuisses.
Je n’en peux plus, je dois me dégager
Afin de me sentir au fond de ton antre.

Ta fontaine coule librement
De ton précieux trésor gardé
jalousement.
Je me présente doucement
Et m’enfonce au fond de ton plaisir
Au son de tes gémissements
Avec l’ardeur de notre désir.

Nos émotions ne font que s’amplifier,
Car nous nous déplaçons au gré des va
et vient,
Tu me veux ancré au fond de ton puits,
Je veux te labourer lentement
Au son de tes gémissements.

Mes mains malaxent tes seins aux tétons
érigés
Car je sens qu’au bout de chaque poussée
Du plus profond de Toi, pressant le désir,
Ta convoitise aiguisée par la faim du plaisir.

La marée va te submerger.
La sens tu s’immiscer ?
Elle commence au plus profond de toi,
Tu sais que tu ne peux pas l'arrêter,
Graduellement la vague enfle, gronde, oscille,
Elle est prête à déferler, sur les
pentes de ton plaisir
Tes sens tournoient, au son de ta voix,
Elle éclate, et ses flots te noient.

Je sais, maintenant, ce que je dois faire,
Pour accentuer l’intensité de notre joie,
Au fond de ton fourreau le ressac de la mer
Nous laisse pantelants et sans voix.

Après les ardeurs de cette joute
Nos corps enlacés dans la sueur de l’amour,
J’ai envie de te tenir blottie contre moi,
Sous la caresse des mots et de mes doigts.

J’ai très envie de ne faire
qu’un avec
Toi
Puisses-tu après avoir lu ces quelques mots
Te lever et t’approcher sans un mot.
Car notre désir nous laisse sans voix
