
Qui hante mes douces nuits,
Qui fait
vibrer mon cœur,
Quand le bruit me fuit
Et ne
devient que douceur.

Mon âme devient
amour
Lui, qui l'habille de velours
Cherchant la douceur et l'étincelle
Qui dort repliée sous mes ailes.

Je l'attends à
chaque nuit
Laissant un espace pour ses bras.
Le rêve à la dérive, le temps tournoie,
Des plaintes d'oiseaux déchirent la nuit.
Des barques dérivent
dans mon esprit
Ma solitude risque la traversée.
De quelle eau serais-je irriguée ?
Si d'un déluge, l'amour me fuit.
Je retourne le
sablier du temps
Sur le tambour du grand vent
Malgré la peur de la brûlure
Tout ne sera que murmure.
J'émerge du feu de
quintessence amoureuse
Portée par un souffle qui brûle à l'infini.
Aux confins de ces nuits merveilleuses
Mes pensées ne voguent que vers lui.

Dans l'antichambre
de mes désirs,
Sur l'archet de mes soupirs,
Emmaillotée dans un
frisson
Au creux de mon édredon.
Si c'était lui ?
  

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