Chaque
jour, tu rêves d’une vie plus belle pour tous Attentionnée,
tu viens toujours au secours de ton
prochain Rien
d’illogique dans tes actions, tu suis la voie
que tu as tracée Orages
et tempêtes n’ont pas raison de toi, tu
restes fidèle à tes principes L’amour
et la paix sont tes raisons de vivre et tu
veux les partager Et
qu’enfin le bonheur et l’harmonie
règnent en
maîtres sur la terre
On
pourrait…
On
pourrait s’attacher à
ce qui n’est qu’à peine, frémissements
mirages murmure
d’écume creux
d’arbre mort couleurs
des âmes. On
le pourrait. On
pourrait étreindre le
fragile éphémères
papillons de neige baiser
d’un fruit pulpeux mousses
embuées point
de mer où le
vent s’arrête… On
est à l’écoute des
mots pulsants balbutiements
d’une première fois toujours
espérée toujours
rêvée. On
marche seul obstinément
dérapant
de leurres en
faux-semblants. Note
jaune grinçante la
lie des jours vides le
monde en friches et
ce temps qui manque pourtant pour
saisir palper goûter. Alors
on se mêle aux autres à
ceux qui veillent en silence ceux
qui attendent l’étourdissement
des passions l’élan
des songes on
se mêle à ceux qui tissent avec
nous la vie… Alors
on raconte on
se raconte à voix chuchotée on
dit la fulgurance des
jours telles des perles sur fil fragile
fragile… On
dit la naissance d’un
sol argileux, l’instable
le glissant de notre enfance on
dit la précarité des racines. On
se voudrait abeille butinant mots
et musique bribes de vie lambeaux
d’amour. On
se voudrait abeille véloce étourdie
de mystères de
mythes refusant l’absence.