Les feuilles mortes,
Une à Une, doucement,
Tombent,
tourbillonnent et dérivent,
Devant cette
fenêtre, au gré du vent de mon ennui,
Ces feuilles
d'automne parées de rouges et d'or.
Dans ce rouge,
j’y vois tes lèvres,
Et les baisers
brûlants de cet été.
De cet Or, couleur
de ta peau,
Je me rappelle la
douceur de ton dos.
Que j'ai eu
l'habitude de caresser,
De mes mains
brûlées par le soleil de cet
été.

Depuis que tu es partie,
mon Dieu
Les jours deviennent longs
et ennuyeux
Et bientôt
j'entendrai la chanson de l'hiver.

Mais tu me
manques avant tout,
Quand les feuilles
d'automne commencent à tomber.

Printemps
2007



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