Lorsque la nuit
tombe, amoureuse et sombre,
Abandonnant son corps aux éconduits du jour ;
Quand ses " Demain, peut-être... " Viennent nous causer
d’amour,
Je deviens son amant, plus homme mais ombre.
Et elle
déploie son ciel pour imiter l’Enfer,
Recouvrant de son noir le rouge de nos fronts,
De terribles toujours les cris de ma raison.
Son silence infini : Le rire de Lucifer.
Ses
mille yeux d’étoile, mondes agonisants,
Regardent se souvenir les hommes des absents
Et donnent à la vie la couleur du trépas.
La nuit est ma mémoire, mon oubli, ma
prison.
Tu es tout mon espoir, mon amour, ma passion.
La nuit a ton visage quand tu ne m’écris pas.